cette photo de david bowie et iggy pop

Sil existe une fameuse photo des trois réunis prise à Londres en 1976, on peut regretter que David Bowie, Iggy Pop et Lou Reed n’ai jamais joué ensemble. Enfin, en public. Enfin, en public. Par La rédaction IggyPop-David Bowie: le feu et la glace. Par Olivier Nuc. Publié le 22/06/2020 à 16:54, Mis à jour le 22/06/2020 à 17:06. Crooner gothique, Aprèsles morts respectives de ce dernier (2013) puis trois ans plus tard de David Bowie qui, avoua Iggy, « était le seul qui aimait ce que je faisais » et l’a ressuscité après l’avoir littéralement sauvé de l’anéantissement tant personnel que professionnel, Iggy Pop est l’un des derniers monstres sacrés encore en vie de cet art électrique autant qu’éclectique qu’est le Lemoment où David Bowie et Dennis Hopper ont fait passer de la cocaïne en contrebande dans une salle psychiatrique pour Iggy Pop, 1975 . 26 novembre 2020. Même si vous n’êtes pas un fanatique de David Bowie, il y a de fortes chances que vous ayez entendu parler de cette histoire incroyable et, si ce n’est pas le cas, attachez votre ceinture car c’est IggyPop : notre grand entretien. Un mois avant sa venue à l’ARTE Concert Festival, samedi 12 octobre à la Gaîté Lyrique, l’Iguane nous parle de son superbe disque aux sonorités jazzy. La Site De Rencontre Simple Sans Inscription. La nouvelle est tombée ce matin, dans l'incrédulité générale David Bowie est mort hier, deux jours après la sortie du très beau Blackstar. Alors que les hommages se multiplient, retour sur une partie plus méconnue de son histoire Bowie a sauvé les carrières de Lou Reed et Iggy Pop. "L'amitié de David illuminait ma vie. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi brillant. Il était le meilleur", a tweeté Iggy Pop après l'annonce de la mort de David Bowie, ce matin. A 69 ans, la légende aux multiples personnages est décédée des suites d'un cancer, laissant derrière elle Blackstar, un album tout neuf. Et dans tous les hommages que l'on peut lire à droite et à gauche, il y a un point commun David Bowie n’était pas un égoïste. Sa longue carrière a été marquée dans les années 70 par le sauvetage de deux stars du rock’n’roll alors en perdition, Lou Reed et Iggy Pop. Deux artistes qui étaient aussi des grandes sources d’inspirations pour Bowie. Lorsqu’en 1970, épuisé, Lou Reed claque la porte de son groupe, le mythique Velvet Underground, plus grand-monde ne mise alors sur lui. Son premier album solo éponyme qui sort en 1972 est un bide, malgré la présence d’une de ses chansons les plus connues “Berlin”. Familier du Velvet Underground dont il est l’un des grands admirateurs allant jusqu’à reprendre en concert les classiques “White Light/White Heat” ou “I’m Waiting For My Man”, David Bowie accompagné de son guitariste Mick Ronson produit en 1973 le disque qui fera basculer Lou Reed vers le succès international Transformer. Régulièrement cité parmi les meilleurs albums de l’histoire du rock, le disque n’est qu’une succession de chef d’œuvre tubesques comme “Vicious”, “Walk On The Wild Side” ou “Perfect Day”. C’est aussi une magistrale description du New York underground de l’époque. Mais Lou Reed à la personnalité complexe vivra mal cette reconnaissance grand public et il n’aura de cesse dans les années suivantes que de casser cette image trop clean pour lui. Essayez donc de jeter une oreille par exemple au bruitiste Metal Machine Music. Pas sûr qu’elles ne résistent ! Avec son groupe The Stooges, Iggy Pop a lui aussi souvent dépassé les limites sonores à la fin des années 60. C’est incontestablement le parrain du punk. Avec hélas tous les excès qui vont avec, qui entraîne même James Osterberg alias Iggy Pop en hôpital psychiatrique au milieu des années 70. Son lien avec Bowie est étroit puisque le Thin White Duke avait produit le troisième album des Stooges, Raw Power, en 1973. En 1976, David qui avait souvent rendu visite à Iggy lorsqu’il était interné, l’invite sur sa tournée américaine dès qu’il retrouve la santé. C’est le début d’une collaboration fructueuse. De retour en Europe, les deux hommes écrivent et produisent ensemble l’album The Idiot où l’on retrouve notamment la version originale de “China girl” qui sera en 1983 l’un des plus gros tubes de Bowie. Enregistré en France au studio d’Hérouville, puis mixé à Berlin, ce disque très mélodique où Iggy Pop se la joue quasi-crooner, est très influencé par le krautrock et Kraftwerk à l’image du robotique “Nightclubbing”. L’année suivante, le duo poursuit dans la même veine avec Lust For Life, produit entièrement dans la capitale de ce qui était encore “l’Allemagne de l’ouest”. C’est le plus gros succès commercial de Iggy avec notamment les tubes “The Passenger”, “Sixteen” ou “Lust For Life”. Une période d’intense créativité pour David Bowie qui sortira aussi dans le même temps Station To Station, Low et Heroes. Soit la fameuse trilogie berlinoise à laquelle les deux albums d'Iggy doivent également être rattachés. S’il existe une fameuse photo des trois réunis prise à Londres en 1976, on peut regretter que David Bowie, Iggy Pop et Lou Reed n’ai jamais joué ensemble. Enfin, en public. Par La rédaction Iggy Pop est un artiste sérieux, il ne peut être nié par quiconque l’a vu livrer l’un de ses spectacles de marque. En tant que chanteur principal des Stooges, il a captivé toute une génération et leur a montré que la route vers la gloire du rock’n’roll était jonchée de rochers déchiquetés et de glissements de terrain glissants. Les choses étaient devenues dangereuses et seul Iggy savait vraiment comment s’y prendre. Cela signifie qu’à travers ses performances et ses albums, le chanteur s’est taillé une carrière tout à fait unique. A travers ses nombreux disques, le chanteur a réussi à créer un son si singulier qu’il est devenu synonyme d’Iggy uniquement. Bien sûr, tous les attributs du punk rock sont là mais rien ne ressemble vraiment à Iggy parce que personne n’est vraiment comme Iggy Pop. Cela n’a pas empêché de nombreux groupes et musiciens d’essayer de reprendre ses chansons et celles des Stooges au fil des ans. Ci-dessous, nous avons rassemblé 10 des meilleurs. Iggy Pop, qui déchire les scènes depuis 1969, a fait irruption dans la conscience collective lorsqu’il est apparu prêt au combat au Cincinnati Pop Festival 1970 en tant que chef du gang des Stooges. Un membre de la foule a jeté un pot de beurre de cacahuète sur le chanteur et, alors qu’Iggy attrapait le missile, il a rassemblé ses pensées et a rapidement commencé à enduire le contenu de son torse. Iggy Pop était arrivé. Depuis ce moment, le chanteur a été une icône, d’abord du sleaze underground qui a couru les centres-villes à travers l’Amérique, puis qui a conquis le monde. Unir ses forces avec des artistes comme David Bowie, Josh Homme et Matt Helders n’a jamais étouffé le feu d’Iggy et son âge non plus. On l’appelle peut-être maintenant le grand-père du punk rock» mais, putain, c’est un grand-père plutôt cool. Funtime’ – Blondie Iggy Pop et Blondie ont partagé une longue et heureuse amitié ainsi que quelques-unes de leurs propres couvertures partagées au fil des ans. Deux des enfants adoptés à New York, les spectacles tonitruants d’Iggy Pop ont contribué à revigorer une scène de club que Debbie Harry et le reste de son groupe capitaliseraient avec aplomb plus tard dans la décennie. Au moment où Iggy avait sorti The Idiot en 1977, Blondie était sur le point de devenir célèbre. Pendant qu’ils y arrivaient, le groupe fournissait souvent une reprise du morceau Funtime» des Stooges dans le cadre de leur spectacle. Bien que le groupe n’ait jamais sorti la pochette, cette version du morceau mijote avec NYC cool et confirme une fois de plus que Debbie Harry allait toujours être une star. Rechercher et détruire » – Red Hot Chili Peppers Un autre classique des Stooges, Search and Destroy» est une chanson qui a été largement reprise depuis sa sortie. Brûlant de passion et d’intention malveillante, pour notre argent, personne ne fait mieux que les Red Hot Chili Peppers. Si quelqu’un peut mettre les singeries sauvages de l’original à l’honneur d’une nouvelle génération, ce sont les hommes sauvages de leur époque, RHCP. Sorti en face B de leurs énormes succès Under The Bridge» et Give It Away», la chanson a toujours été proche du cœur du groupe. C’est aussi un morceau qui laisse tout le groupe le perdre sur scène alors qu’il le joue en direct, transformant le groupe, juste pour un moment, en les adolescents qui ont entendu la chanson pour la première fois sur leurs radios en 1970. No Fun’ – Sex Pistols Si Iggy Pop est le parrain du punk, et il l’est, alors il semble normal que sept ans plus tard, ses filleuls, les Sex Pistols, rendent hommage au chanteur sur leur premier album Never Mind The Boolocks, Here The Sex Pistols. Leur reprise de No Fun» serait si brillante, en fait, que la plupart des gens qui ont acheté le disque pensaient que c’était leur chanson. Tiré du premier album éponyme des Stooges en 1969, Johnny Rotten et la reprise de la chanson par le groupe sont superbes et chargés de menaces sérieuses. C’était la dernière chanson que les Sex Pistols aient jamais interprétée sur scène alors qu’ils détruisaient une carrière d’un an en un instant. Pourtant, cela semble plus frais que jamais. Le passager’ – Siouxsie Sioux Tiré du LP Lust For Life d’Iggy Pop, The Passenger» est une chanson qui nous survivra probablement tous. Si profondément ancré dans la morosité de la vie urbaine, il est difficile d’imaginer un monde sans piste. Cela peut sembler une surestimation, mais la chanson est un hommage au génie mercuriel d’Iggy Pop et, peut-être plus important encore, à sa relation avec David Bowie. Lorsque la chanson a été mise entre les mains de la royauté post-punk Siouxsie et The Banshees, les choses ont monté d’un cran. Sorti sur l’album de 1987 du groupe Through The Looking Glass, la voix de Siouxsie, aussi imposante et impressionnante que jamais, mène la chanson dans une toute nouvelle direction. Désormais beaucoup plus obsédante et avec une bouffée de toiles d’araignée dans l’air, les images de longue date de la chanson sont rendues dans une belle obscurité avant d’être ponctuées d’un rythme oscillant et du souffle cuivré de la modernité qui semble désormais inextricable à la chanson originale. China Girl’ – David Bowie Avec The Stooges, Iggy Pop a choisi de ne pas s’allier aux représentants» britanniques du R&B américain. Cependant, dans son association avec David Bowie, il a adopté une approche tout à fait plus conceptuelle de la musique. En décampant vers la capitale de l’héroïne, Berlin pour se droguer prétendument, Iggy et Bowie ont collaboré sur deux albums considérés par beaucoup comme des chefs-d’œuvre The Idiot et Lust for Life. S’entremêlant parfaitement avec la trilogie berlinoise de Bowie Low, Heroes and Lodger, dans une perspective du 21e siècle, ils sont très bien compris dans le contexte d’une arche créative qui comprend les succès Sound and Vision », Heroes » et Boys Keep Swinging » . Mais trouver un succès pour Iggy s’est avéré insaisissable. Pour tenter d’y remédier, Bowie a organisé une campagne promotionnelle qui a capitalisé sur la réputation de Pop en tant qu’architecte du mouvement punk. Tandis qu’Iggy Pop s’est distancé du terme, l’approbation de Bowie qui jouait du clavier dans le groupe de Pop a cimenté ses félicitations. Le deuxième single China Girl» n’a réussi à tracer nulle part; cependant, lorsqu’il est réenregistré avec Nile Rogers pour l’album de 1983 de David Bowie Let’s Dance, il est entré dans le Top 10 en Amérique et a atteint le numéro deux au Royaume-Uni. Lorsqu’il a remporté le prix de la meilleure vidéo aux MTV Awards 1984, Bowie a élégamment envoyé Iggy pour récupérer le trophée. Je veux être ton chien’ – Sonic Youth Le groupe no wave Sonic Youth ferait ses débuts à la télévision dans l’émission musicale de fin de soirée du saxophoniste David Sanborn intitulée Night Music». Le spectacle avait une très courte durée de 1988 à 1990, mais avait quand même des actes incroyables à jouer dans la série tels que Screamin Jay Hawkins, Miles Davis, The Pixies, Sun Ra et bien d’autres. Sonic Youth ferait ses débuts dans la série avec une performance spéciale de leur chanson de Daydream Nation Silver Rocket’, accompagnée d’un freakout artistique au milieu de la chanson. Cependant, dans le cadre de la vision initiale de Sanborn pour Night Music, le groupe devrait également effectuer une reprise avec le reste des invités de l’émission. Sanborn a rappelé dans une interview de 2013 L’idée était de faire participer des musiciens de différents genres à la série, de leur faire jouer quelque chose individuellement – de préférence quelque chose de plus obscur ou inattendu plutôt que leur dernier tube – et ensuite avoir un moment vers la fin où tout le monde le ferait sorte de se réunir et faire quelque chose collectivement. Alors que le générique était prêt et prêt à démarrer, Sonic Youth a rejoint la scène accompagné de Sandborn, des membres des Indigo Girls, du groupe Night Music et de Daniel Lanois pour une performance spéciale de The Stooges I Wanna Be Your Dog ». Sister Midnight’ – Révérend & The Makers Tirée de l’album solo d’Iggy de 1977 The Idiot, la chanson Sister Midnight» pourrait bien être classée comme l’une des chansons préférées de ses fans. La chanson est affectée de manière indélébile par le travail de Carlos Alomar qui a vraiment fait tomber le funk sur ce morceau pour en faire un cocktail enivrant lorsqu’il est mélangé avec le lyrisme œdipien d’Iggy. Compte tenu de l’ancien angle, il n’est pas étonnant que les géants de l’indie-funk Reverend & The Makers aient choisi de reprendre la chanson. Le groupe né à Sheffield, dirigé par John McLure, faisait partie de la prise de contrôle indépendante des années 2000, mais s’est rapidement démarqué avec un groove que personne ne pouvait égaler. Cela signifie qu’une chanson comme Sister Midnight» est de la chair à canon. Renforcée et polie avec des chiffons post-millénaire, la chanson est soulevée dans un tout nouvel espace. Down on the Street’ – Rage Against The Machine L’album des Stooges Fun House est sans doute l’un des meilleurs albums rock des années 1970 et il n’est arrivé qu’à la moitié de la première année. Une extension de la puissance croissante et brûlante du groupe quelque chose qui allait s’éteindre peu de temps après, la chanson Down on the Street» était une autre évaluation pulvérisante du monde en ruine autour d’eux. Parfait pour un groupe comme Rage Against the Machine alors. Le groupe a repris la chanson dans le cadre de leur album de reprises de Renegades. Il est difficile de faire un album de reprises lorsque les chansons que vous choisissez appartiennent au même domaine musical, mais lorsque vous êtes Rage Against The Machine et que personne n’est vraiment dans votre domaine, vous devez improviser. Cela signifie que ce disque de reprises est tiré d’un large éventail de genres et de canaux artistiques différents. Mais peut-être que le meilleur moment est cette reprise du classique des Stooges qu’ils livrent avec une bombe de funk en cadeau gratuit. Lust For Life’ – David Bowie Pendant le séjour de Bowie et Iggy en Europe continentale, le couple vivait et travaillait ensemble dans une proximité incroyablement étroite et il n’est donc pas surprenant que Bowie soit présenté sur une grande partie du travail d’Iggy et, peut-être plus particulièrement, sur son deuxième album studio Lust For Life. C’est cet album sur lequel le duo a travaillé avec Bowie qui dirigeait également la table de mixage du premier solo de Pop The Idiot plus tôt cette année-là. 1977 a été flou pour le duo. L’air de la chanson titre de l’album, l’anthémique Lust For Life», serait venu d’une source curieuse. Les rapports disent que Bowie et Iggy regardaient souvent la télévision américaine via l’APN Armed Forces Network comme Starsky & Hutch». Bowie a pris le ukelele de son fils Duncan et a commencé à reproduire le jingle d’identité de la station avec une fioriture curieuse. À partir de là, Bowie et Pop ont commencé à construire la chanson morceau par morceau. Le premier arrêt, comme c’était toujours le cas pour l’ancien percussionniste Iggy, a commencé avec la batterie et la chanson originale comportait une intro de 1 10min dirigée par une batterie qui a ensuite été abandonnée. De là, ils ont créé un moment charnière dans l’histoire du punk et du rock alternatif. Près de 20 ans plus tard, la puissance de la chanson n’avait apparemment pas diminué pour l’un de ses interprètes originaux alors que David Bowie chante le morceau devant une foule ravie au Festival Rockpalast en Allemagne. By in Conseils & Astuces Le cliché original, pris lors de la cérémonie des Grammy Awards en 1975 par Ron Gallela, montre bien David Bowie, John Lennon et Yoko Ono, mais séparés par Paul Simon et Art Garfunkel. La différence entre les deux photos a été relevée par le journaliste du Guardian Matthew Wells. Contents1 Qui a été retiré de la photo de David Bowie?2 Quelle est la date de la photo originale d’Iggy Pop?3 Pourquoi Yoko Ono est-elle séparée de David Bowie?4 Quels sont les hommages unanimes à l’œuvre de David Bowie?5 Qui sont les 2 artistes dans la photo originale illustration de l’épreuve ?6 Qui est sur la photo de David Bowie et Iggy Pop ?7 Quel duo d’artiste sépare Yoko Ono de David Bowie dans la photo originale ?8 Comment savoir où a été prise une photo télécharger ?9 Qui sont les 2 artistes dans la photo ?10 Comment voir la localisation d’une photo ? Qui a été retiré de la photo de David Bowie? Deux personnes ont été retirées de la photo, et non des moindres, puisqu’il s’agit de Paul Simon et d’Art Garfunkel. Quelle est la photo originale de David Bowie et Iggy Pop? Quelle est la date de la photo originale d’Iggy Pop? La photo originale d’Iggy Pop date de 1969 soit presque 10 ans avant que celle de Bowie ne soit prise. Quel duo d’artistes séparait Yoko Ono de David Bowie dans la photo original? Pourquoi Yoko Ono est-elle séparée de David Bowie? RON GALELLA / WIREIMAGE. Mais dans la version d’origine, Yoko Ono et John Lennon ne se trouvent pas à proximité immédiate de David Bowie ils sont séparés par Art Garfunkel et Paul Simon – du groupe du même nom, même si à cette époque ils ne s’entendaient déjà plus. La photo publiée par Yoko Ono a donc été trafiquée à l’aide d’un logiciel de Quels sont les hommages unanimes à l’œuvre de David Bowie? Au milieu des hommages unanimes à l’œuvre de David Bowie, mort dimanche 10 janvier,. Yoko Ono a, sur son compte Twitter, publié une photo la montrant avec son mari John Lennon et David Bowie accompagné d’un court texte John et moi avions peu d’amis, nous avions le sentiment que David était presque de la famille. Qui sont les 2 artistes dans la photo originale illustration de l’épreuve ? Le cliché date du 1er mars 1975 lors de la cérémonie des Grammy Awards, rappelle le Monde. Problème sur la photo originale, Yoko Ono et David Bowie sont séparés par les chanteurs Art Garfunkel et Paul Simon. Qui est sur la photo de David Bowie et Iggy Pop ? En 1977, David Bowie accompagne Iggy Pop au Japon pour la promo de son premier album solo, The Idiot. Aucun des deux artistes n’a prévu de concert, ils contactent Sukita pour lui proposer une séance photo improvisée. Quel duo d’artiste sépare Yoko Ono de David Bowie dans la photo originale ? Mais dans la version d’origine, Yoko Ono et John Lennon ne se trouvent pas à proximité immédiate de David Bowie ils sont séparés par Art Garfunkel et Paul Simon – du groupe du même nom, même si à cette époque ils ne s’entendaient déjà plus. Pour trouver les données exif d’une image, cliquez avec le bouton droit de la souris sur la photo et sélectionnez propriétés » ou informations ». Si les coordonnées GPS apparaissent, il suffit de les taper dans Google Maps pour trouver le lieu. Qui sont les 2 artistes dans la photo ? David bowie et Iggy pop qui sont les 2 artistes dans la photo originale. Prenez vos photos et allez dans la galerie. Cliquez sur la photo de votre choix, ouvrez les paramètres représentés par les trois points puis cliquez sur Détails ». Différentes informations apparaissent tels que le titre, la date, la taille de la photo, mais aussi le lieu où elle a été prise. Mis à jour le 10 décembre 2021. Bien sûr, David Bowie n’a pas commencé sa carrière en 1972 avec The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars », qui est déjà son cinquième album Dès la fin des sixties, le jeune Davy Jones multiplie les groupes éphémères et les singles bulle de savon, à la recherche de l’alchimie qui lui permettra de faire la différence avec le reste des aspirants à la gloire pop. Un premier hit spatial en 1970, Space Oddity », puis un disque audacieux, The Man Who Sold The World », prouve le potentiel créatif énorme du jeune chanteur. Mais Ziggy » est clairement l’album le plus crucial de sa jeune carrière, celui qui lui permit de transformer l’essai et de s’inventer une légende. Le premier titre enregistré est It Ain’t Easy », unique reprise d’un concept album qui se conclut en explosion intimiste avec le sublime Rock & Roll Suicide », qui sera d’ailleurs la conclusion du dernier concert de la tournée, filmé par le fameux documentariste D. A. Pennebaker. La guitare est l’instrument phare de ce disque presque parfait, avec Mick Ronson en héros de la six-cordes. À la télé anglaise, c’est Starman » que l’on entendra, dans l’historique émission de la BBC Top Of The Pops. La suite sera d’une autre facture… Rewind album numéro 2, 1975, Bowie s’envole pour Philadelphie. Il veut se réinventer une nouvelle fois pour son neuvième album, et pour ce faire va enregistrer la majeure partie de Young Americans » au studio Sigma Sound, le temple de cette Philly Soul qui donna naissance au disco. Au sein du gang de smooth criminals qui va venir en studio donner corps au son de cet album, Andy Newmark le batteur de Sly Stone, Willy Weeks le bassiste funky, Carlos Alomar le guitariste de James Brown et un jeune choriste qui compte bien faire carrière en solo dans les années à venir, Luther Vandross. Le nouveau personnage incarné par David est un dandy débonnaire venu chanter cette plastic soul » incarnée dans des titres aussi fascinants que Fascination », Young Americans » et Fame ». Ce dernier morceau bénéficie de l’apport de John Lennon, le Beatles venu en studio et qui a coécrit Across The Universe », dont la version de Bowie tient la dragée haute à la version originale. Anecdote amusante L’instrumental de Fame » est le clone de celui de Hot I Need To Be Loved, Loved, Loved », un titre signé James Brown sorti au même moment. Le point commun des deux morceaux ? Le guitariste Carlos Alomar. L’année suivant l’escapade noire américaine, c’est l’émergence du Thin White Duke, throwing darts in lovers’ eyes », le fin Duc blanc qui jette des fléchettes dans les yeux des amants, un alien qui se gave de cocaïne et se confond avec le personnage du film qu’il tourne avec Nicolas Roeg, L’Homme Qui Venait D’Ailleurs », dont une photo de tournage illustre la couverture. Station To Station » est un disque envoûtant, étonnant, dont on a peine à croire qu’il ait laissé si peu de souvenirs à son auteur, qui selon la légende se nourrissait à l’époque uniquement de poivrons et de lait, et aurait complètement effacé de sa mémoire le souvenir de ce Lost Weekend » devenu année perdue. It’s not the side effect of the cocaine, I’m thinking that it must be love » Ce n’est pas un effet secondaire de la cocaïne, je crois qu’il s’agit de l’amour chante David dans la longue suite de dix minutes qui donne son titre à l’album. La reprise enchantée de Wild Is The Wind », créé par Johnny Mathis et repris par Nina Simone, est un des hauts faits de ce disque bref 6 morceaux mais qui annonce déjà le virage électronique pleinement assumé l’année suivante avec Low », premier album de la mythique trilogie berlinoise ». Quand Low » sort en 1977, c’est l’année punk, et les jeunes héros de cette nouvelle incarnation du rock veulent faire Tabula Rasa du passé. Mais David Bowie propose une alternative étonnante, un disque bicéphale constitué d’une face A avec des chansons parfois étrangement construites, comme le très audacieux Sound And Vision » où la voix du chanteur n’apparait qu’après 1 minute 45. Brian Eno est le pygmalion de David, qu’il pousse vers des rivages nouveaux, notamment cette ambient music » qu’il a conceptualisé et qui occupe toute la face B, quasi exclusivement instrumentale à l’exception de Warszawa », où Bowie chantonne une étrange mélopée en une langue extra-terrestre. Le choc est si rude pour la maison de disques qu’elle tente de bloquer la sortie de l’album. Bowie ayant par contrat le dernier mot, Low » sort tel qu’il l’avait conçu et confirme le statut avant-gardiste de son auteur. Anecdote amusante Peu après la sortie de Low », Nick Lowe, musicien et producteur notamment d’Elvis Costello, sort un EP intitulé… Bowi ». Avec Heroes », cinquième sélection de ce Rewind bowiesque, on est dans l’âge d’or, et c’est le seul LP de la trilogie qui soit réellement enregistré à Berlin, dans les studios Hansa, by the wall », 38 Köthener Strasse, là où furent enregistrés des albums de Tangerine Dream, Iggy Pop, Dépêche Mode… et Boney M. La chanson donnant son titre à l’album est d’un romantisme échevelé, brouillé par une production extrêmement audacieuse qui mélange guitares trafiquées, programmations de synthés et rythmique puissante. Bâti sur la même dichotomie que Low », ce disque propose lui aussi une face B instrumentale, avec quand même en coda The Secret Life Of Arabia », chanté par David et boosté par des handclaps irrésistibles. La photo de couverture en noir & blanc est signée du Japonais Sukita, et elle sera 36 ans plus tard la base du visuel de l’antépénultième album The Next Day », l’album de la résurrection discographique après dix ans de silence, trois ans avant le testament noir, Blackstar ». Chanté en anglais, en français et en allemand, Heroes », Héros » comme Helden » font partie de ces chansons qui ont marqué leur époque. Comme la majorité des œuvres de David Bowie, diront les fans. Ils n’ont pas tort Cinq ans après sa mort, Bowie reste un des plus grands artistes de la pop, et sa magnificence ne se limite pas aux cinq albums ici choisis. Pour ceux qui ne connaissent pas ou mal ce génie, il est toujours temps de redécouvrir Bowie. Olivier Cachin Publié le 15 janv. 2016 à 101Mâle au féminin, David Robert Jones rêve depuis le quartier de Brixton, dans le sud de Londres, à d'autres contrées. Alors que la conquête spatiale passionne le monde entier, Bowie nourrit son imaginaire des premières photos en couleur de la planète Terre signées William Anders, et de l'esthétique du film 2001 l'Odyssée de l'espace, chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick. Autant de références qui lui inspireront en 1969 son deuxième album et son premier succès auprès du public Space Oddity». Le goût de l'image se devine déjà chez le jeune Britannique qui, alors âgé de 22 ans, dévoile une pochette aussi futuriste que poétique, peu après le début de la mission lunaire Apollo 11. Derrière la crinière blonde et les yeux vairons de l'énigmatique Bowie, se cache une oeuvre de l'artiste franco-hongrois Victor Vasarely, le père de l'art optique. Ensemble, ils créent un tableau cinétique. Fasciné par l'art abstrait et la recherche sur le mouvement, Bowie y voit une toile de fond idéale pour raconter sa première grande histoire, celle d'un astronaute perdu dans les tréfonds du cosmos, dont l'ode Space Oddity accompagnera, sur la BBC, les premiers pas de l'homme sur la Lune. Si Major Tom fit entrer Bowie dans l'histoire, c'est bien l'album The Rise and Fall of Ziggy Stardust» qui en fera une icône culturelle. La pochette laisse découvrir une silhouette gracile, aux chaussures pailletées et à la tenue hyper épaulée, l'artiste imaginant un vestiaire androgyne qui donnera ses codes esthétiques à la mouvance glam-rock. C'est en lisant la nouvelle The Wild Boys de William Burroughs - l'histoire d'un groupe d'homosexuels sadiques et anarchistes - que David Bowie trouve l'identité de cette créature» à la sexualité débridée, qui empruntera aussi ses attributs au film Orange mécanique de Stanley Kubrick et au musicien symbole des blousons noirs», Vince Taylor. Signée Brian Ward, et prise au 23, Heddon Street, à Londres, la photo de la pochette était à l'origine en noir et blanc, avant d'être teintée par les soins de Terry Pastor. En appliquant des couleurs artificielles, l'artiste a souhaité plonger David Bowie dans un Londres hors du temps, presque fantaisiste, où des éléments du quotidien - du panneau d'une échoppe à une cabine téléphonique au verso - contrastent avec la silhouette de ce messager extraterrestre. Dans les foyers britanniques, on s'étonne de cette créature hybride, qui va sidérer les téléspectateurs lors de l'émission Top of The Pops» en 1972. Son corps, David Bowie le malmène, le donne en spectacle, suscitant l'émoi d'une société britannique encore conservatrice, qui portera bientôt au pouvoir la Dame de fer, Margaret Thatcher. Délaissant le costume de Ziggy, l'artiste devient en l'espace d'un album Aladdin Sane, un type fou» selon ses dires, en qui il voit l'opportunité d'explorer de nouvelles audaces, musicales autant que stylistiques. L'album qui naîtra de ce personnage deviendra le plus légendaire de tous, moins pour ses morceaux que pour sa pochette. J'étais à la recherche d'une photo emblématique, qui m'aiderait à persuader RCA que Bowie était suffisamment important pour lui assurer un traitement de superstar», confie le manager de l'artiste, Tony DeFries, qui part en 1973 à la recherche d'un des meilleurs photographes de l'époque Brian Duffy.Mona Lisa» de la pop C'est en sa compagnie que David Bowie imaginera, lors d'une journée à la chaleur étouffante, le plus célèbre de ses clichés, inspiré par le logo d'un banal cuiseur à riz, sur lequel était gravé un éclair rouge et bleu. Son maquilleur, Pierre La Roche, esquisse alors un premier dessin sur le visage du chanteur, tandis que Brian Duffy trace au rouge à lèvres les contours de ce motif zébré qui deviendra un emblème de l'histoire de la musique britannique. Cette pochette, qualifiée de Mona Lisa» de la pop, offrira surtout la possibilité à Tony DeFries de mener une stratégie marketing inédite autour de l'album Aladdin Sane», en réalisant, fait rarissime à l'époque, des spots publicitaires pour promouvoir le disque à la d'être illustratives, les images conçues par la légende britannique suscitent de tels émois qu'elles s'affranchissent des continents et des générations. Mais son plus beau coup d'éclat viendra, en 1974, avec l'album Diamond Dogs», au dessin signé de l'artiste belge Guy Peellaert, qui travaillait au même moment sur la couverture de l'album des Rolling Stones It's Only Rock'n'Roll». Représenté sous les traits de son nouvel alter ego, Halloween Jack, une créature entre homme et félin, l'artiste laisse apparaître, sur la pochette, les parties génitales de l'animal hybride. Censurée, cette première édition vaut aujourd'hui des millions aux yeux des collectionneurs, tant les exemplaires se sont raréfiés. Posant dans un diner» américain, David Bowie, à la gestuelle à la fois féminine et bestiale, dénonce à travers cette métaphore animalière la violence et la perversion de l'Amérique, alors plongée dans l'horreur de la guerre du Vietnam. Inspirée du roman 1984 de George Orwell et du film Freaks de Tod Browning, cette société dépeinte par Bowie est chaotique et divisée, comme celle qu'il dénoncera encore en 1977, lorsqu'il s'installera à Berlin-Ouest, aux côtés de Brian Eno et d'Iggy Pop, pour donner vie à sa trilogie berlinoise. L'homme de toutes les audaces Dans une Allemagne meurtrie, le chanteur aux mille visages s'éloigne de ses personnages fantasques pour revenir à une esthétique épurée et minimaliste. Pour la pochette de Heroes», premier volet de ce triptyque, Bowie puise dans l'école du mime britannique et du cabaret berlinois. La main droite posée sur le coeur, David Bowie reproduit l'une des oeuvres du peintre Erich Heckel, Roquairol, découverte lors d'une visite au Brücke-Museum. Ce tableau, qui avait déjà inspiré Iggy Pop pour son album The Idiot», évoque l'oeuvre littéraire Titan de l'auteur allemand Jean Paul, où est décrit, parmi les personnages, un homme à l'âme cynique et autodestructrice. Une noirceur partagée par David Bowie, qui évoque dans l'austérité de Heroes» un contexte politique lourd. Trente-six ans plus tard, cette pochette iconique sera reprise sur un autre disque du chanteur, The Next Day», où le visage de l'artiste se trouve cette fois dissimulé sous un imposant carré blanc. Bowie établit ainsi un lien avec le passé, souligne la filiation évidente entre ces deux albums à l'univers contemplatif. Ses pochettes de disques ne scandalisent alors plus, mais émeuvent par leur réalisme, comme en témoigne Lodger» - dernier opus de l'épopée allemande -, dont l'image est à nouveau signée du photographe Brian Duffy. David Bowie a en tête, le jour de la séance photo, l'imagerie macabre du film Le Locataire, de Roman Polanski, dont l'histoire a pour décor une chambre hantée par le suicide d'un de ses habitants. Le visage défiguré, David Bowie apparaît sur la pochette à la manière d'un pantin disgracieux et désarticulé, rappelant l'Autoportrait d'Egon Schiele, un de ses peintres favoris. Cette esthétique sombre ne pouvait laisser présager le virage artistique entrepris en 1983 par l'icône pop. Jouant depuis ses débuts de son androgynie, Bowie revisite, pour l'album Let's Dance», les attributs liés, dans la culture populaire, à la masculinité. Adoptant la panoplie du boxer, gants aux poings et short ample, le chanteur britannique abandonne ses artifices pour redevenir Bowie. Jamais plus l'artiste n'apparaîtra grimé. Suivant l'esthétique en vogue dans les années 1980 - alors influencée par les premiers clips de Michael Jackson, Prince et Madonna -, la pochette de Let's Dance», loin d'être audacieuse, entrera dans la culture populaire tant le succès du disque sera phénoménal. L'album sera le plus vendu de la carrière du musicien. Coiffé d'un blond platine, Bowie embrasse l'âge d'or de l'ère dance et disco, plébiscitée outre-Atlantique. L'homme aux mille visages rendosse ses habits de dandy new-yorkais, rappelant ceux adoptés lors de l'album Young Americans», comme pour symboliser la fin de son chapitre nom de David Bowie est alors sur toutes les lèvres, dont celles d'Isabelle Adjani, qui chantera grâce à la plume de Serge Gainsbourg Beau oui comme Bowie. Les codes visuels du chanteur inspirent alors U2, Duran Duran ou Alexander McQueen, qui voit en lui l'homme de toutes les audaces, aussi bien dans la musique que dans la mode. Blackstar», dévoilé le jour de son 69e anniversaire, sera son ultime témoignage musical et artistique. Pour la première fois en 26 albums, sombre avertissement prémonitoire, Bowie s'efface alors de la pochette, laissant l'image d'une étoile noire briller une dernière fois en son nom.

cette photo de david bowie et iggy pop